LES MOUSSES
Les mousses semblent elles aussi de grandes adeptes de la simplicité : pas de fleurs ni de fruits, pas de tiges ni de racines, pas de vaisseaux conducteurs de sève ! Mais elles se rattrapent par la complexité de leur reproduction.
 
On les trouve là où peu de plantes ne peuvent s’installer : les rochers, les murs, les toits, les écorces des arbres servent de support à de fins filaments (les rhizoïdes) . De quoi se nourrissent-elles ? De l’air du temps !
 
L’humidité ambiante leur apporte l’eau nécessaire ; remarquez qu’elles sont souvent reviviscentes : elles reprennent vie après une déshydratation estivale.
 La chlorophylle des feuilles permet la photosynthèse et donc l’approvisionnement en matière organique à partir du dioxyde de carbone (CO2 ) contenu dans l’air.
 Quant aux sels minéraux indispensables elles les trouvent dans l’eau de ruissellement.
 
Avec un mode de vie aussi frugal, les mousses jouent un rôle important dans la reconstruction du milieu après  un incendie de la forêt.
 Par leur capacité à accumuler  les éléments contenus dans l’air, elles sont de très bons bio indicateurs de la pollution. Elles permettent de cartographier des retombées polluantes de métaux lourds (plomb par exemple).
 Certaines espèces sont sensibles aux pesticides véhiculés par l’air et disparaissent progressivement.
 
Une dizaine d’espèces de Mousses au moins sont présentes dans la Louvetière.
 
 Parmi l’embranchement des Bryophytes, on distingue
- Les Hépatiques ou Marchantiophytes
- Les Sphaignes
- Les Bryales ou Mousses au sens strict.
A la Louvetière, pas de Sphaignes repérées ; ce sont elles qui sont présentes dans les tourbières.
 
Une Hépatique à thalle est observable près de la passerelle :
 
Aneura pinguis ; plante feuillée de petite taille

Autre observation possible :
 Marchantia polymorpha ou Hépatique des Fontaines fort curieuse au printemps avec de « petits parapluies » contenant les organes reproducteurs
.
 Mais aussi Frullania dilatata : Frullanie dilatée visible sur les troncs, vert olivâtre à brun rouge
 
Voici quelques autres mousses observables :
 
Atrichum undulatum Atrichie ondulée (le bord des feuilles est ondulé)
Hypnum cupressiforme : Hypne cyprés vivant sur les souches, les troncs en décomposition.
Fontinalis antipyretica : mousse aquatique vivant dans les eaux fraiches, visibles dans le ruisseau de la papeterie.
 
Plagiomnium undulatum : relativement grande : 7 à 8 cm, ses feuilles peuvent atteindre quelques centimètres de haut.
 
Polytrichum formosum ou Polytric élégant, de 3 à 15 cm de haut, sur les talus ; reconnaissable en été à ses capsules mûres contenant les spores.
Thamnobryum alopecurum : Thamnie queue de renard,( allusion à la forme des rameaux en queue de renard) d’assez grande taille , aimant les rochers éclaboussés des berges
 
Thuidium tamariscinum :Thuidie à feuilles de tamaris (voir photo de présentation)
Ce relevé a été fait en plusieurs fois, à des périodes différentes de l’année.
Selon les saisons ces plantes  sont visibles ou non. Juillet 2012
LE COIN DES SPECIALISTES
Mousses:
 Homalia trichomanoides 
 Polytrichastrum formosum
 Pogonatum aloides
 Thuidium tamariscinum
 Thamnobryum alopecurum
 Plagiomnium undulatum
 Atrichum undulatum
 Rhytidiadelphus loreus
 Ulota bruchii
 Dicranum scoparium
 Isothecium myosuroides
 Hypnum cupressiforme
 Eurynchium striatum
 Cirriphyllum piliferum
 Plagiothecium curvifolium 
 
 Hépatiques:
 Frullania dilatata
 Trichocolea tomentella
 Diplophyllum albicans
 Pellia epiphylla
 Calypogeia mulleriana
 
Relevé fait par Michel.B. 17/04/16
M4242-BF/JG/CP-180516
 
							 
									 
									 
                 
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