Un Chinois à La Louvetière
Les Anciens de Broye sont formels : Il existe à La Louvetière une maison que, dans leur jeunesse, on appelait « La Maison du Chinois ». Mais les choses se compliquaient lorsqu’il s’agit de la situer. Deux hypothèses s’affrontaient avec autant de conviction sur deux ruines voisines
.… jusqu’à ce jour de décembre 2020 où nous avons enfin entendu : « Mon grand-père, enfant, a connu le Chinois : Voici sa maison. » Nous étions devant les ruines de La Bruyère, au-dessus des Périzans.
Vu par des regards d’enfants, ce personnage était surtout un sujet de curiosité, voire de frayeur. Quel âge avait-il ? Quelles circonstances l’avaient-elles conduit ici ?
Nous n’en saurons pas davantage.
Cependant, tous s’accordent sur la présence de ce Chinois dans les années 40.
Le recensement de 1936 note une famille mixte au Mordeau : Hamaïchou Tebeng marié à une broyante et ayant eu trois enfants entre 1924 et 1933. Ce peut-il qu’un des fils se soit installé à La Louvetière ou que d’autres chinois aient fait souche ? La mémoire collective orale fait défaut et les recensements plus récents ne sont pas accessibles.
Nous gardons espoir que cet article éveille un souvenir parmi nos lecteurs.
Un fait est certain : 2000 Chinois ont été transportés pour travailler aux usines Schneider au cours de la Grande Guerre avant d’être renvoyés en Chine (dans des conditions peu glorieuses).
L’histoire de ces Chinois reste un pan important de l’histoire locale creusotine qui mérite d’être contée.
… et saviez-vous que le successeur de Mao a travaillé au Creusot ?
Nous vous invitons à lire l’article « Des Chinois au Creusot » en pièce jointe. (CLIQUEZ ICI)